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Chatbots IA Testés : Comment Gèrent-ils la Liberté d'Expression ?

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Un développeur, sous le pseudonyme "xlr8harder", a lancé SpeechMap, une "évaluation de la liberté d'expression" pour tester les modèles d'IA tels que ChatGPT et Grok sur des sujets sensibles. L'objectif est de voir comment ils gèrent les critiques politiques, les droits civils et les questions liées aux manifestations.

Les entreprises d'IA ajustent la façon dont leurs modèles traitent les questions délicates, en particulier après avoir été accusées d'être trop "woke". Certains, comme Elon Musk, affirment que les chatbots censurent les points de vue conservateurs.

Bien que les entreprises d'IA n'aient pas directement abordé ces allégations, certaines, comme Meta avec ses modèles Llama, essaient d'éviter de cautionner des points de vue spécifiques et visent à répondre à davantage d'invites "débattues".

Qu'est-ce que SpeechMap ?

SpeechMap utilise l'IA pour évaluer la façon dont d'autres modèles répondent aux invites de test sur la politique, l'histoire et les symboles nationaux. Il suit si les modèles répondent complètement, évitent la question ou refusent de répondre.

Le créateur admet que le test comporte des défauts, tels que des erreurs de modèle et des biais potentiels. Cependant, en supposant que les données soient exactes, SpeechMap révèle des tendances intéressantes.

Par exemple, les modèles d'OpenAI sont devenus plus hésitants à répondre aux invites politiques au fil du temps. Bien que la famille GPT-4.1 soit légèrement plus permissive, elle l'est toujours moins que les versions précédentes.

OpenAI a déclaré en février qu'elle ajusterait les modèles pour offrir de multiples perspectives sur des sujets controversés afin de paraître plus "neutres".

Grok 3, de xAI d'Elon Musk, est le modèle le plus permissif, répondant à 96,2 % des invites, contre une moyenne de 71,3 %.

Xlr8harder a noté que "Alors que les modèles récents d'OpenAI sont devenus moins permissifs au fil du temps, en particulier sur les invites politiquement sensibles, xAI évolue dans la direction opposée."

Musk a initialement présenté Grok comme une IA avant-gardiste et sans filtre, prête à aborder des questions controversées. Bien que les premières versions de Grok aient été vulgaires, elles évitaient toujours certains sujets politiques.

Musk visait à rendre Grok plus politiquement neutre. Mis à part quelques faux pas, comme la censure brève des mentions de Donald Trump, il semble avoir réussi.

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Source: TechCrunch